Publié dans Culture

Danse contemporaine - La compagnie Rary fête ses 25 années d’existence

Publié le vendredi, 17 mars 2023

Une année chargée pour Ariry Andriamoratsiresy et son équipe de la compagnie Rary. L’une des plus prestigieuses compagnies de danse contemporaine malagasy fête ses 25 années d’existence, et cela depuis son intégration au sein de l’« Akademia Malagasy » au centre Tahala Rarihasina, Analakely, avec la volonté de maintenir la promotion de cet art et de présenter ses valeurs à travers la culture comme sa principale référence. 

Pour ce faire, ladite compagnie Rary, dirigée par le chorégraphe émérite et son fondateur Ariry marquera ce quart de siècle d’existence avec de nombreuses prestations s’articulant autour du thème « Mpirahalahy mianala, ianao tokiko ary izaho andrinao ». La cérémonie d’ouverture de cette célébration débutera par un show qui se tiendra au centre Tahala Rarihasina, Analakely ce jour à partir du 9h. Tous les membres du groupe, menés par leur directeur artistique, Andriamoratsiresy Ariry, seront présents pour le démarrage en fanfare des festivités. Comme un tel événement ne peut être célébré tout seul, la compagnie a également invité plusieurs différents groupes de danse. Il y aura entre autres les groupes Bakomanga, Rakoto Fra Junior, Akon’ny Rova, Jarim’s compagnie,… Selon les informations recueillies au sein de la compagnie Rary, de nombreuses activités marqueront ce 25ème anniversaire jusqu’à sa clôture, prévue le samedi 29 juillet 2023 au centre Tahala Rarihasina.

Maintien 

Vingt-cinq ans de mouvement est toujours aussi gracieux et poétique, le tout sublimé d’un savoir-faire unique. Comme à l’accoutumée, ce sera un événement inédit que le public et fans de cette discipline auront à découvrir jusqu’à la clôture des festivités. Depuis sa création, la grande particularité de la compagnie Rary, dirigée par AriryAndriamorantsiresy, reste son aptitude à conquérir et à subjuguer le public à travers les thématiques qu’elle interprète de manière abstraite à chaque fois.  25 ans plus tard, on retrouve presque les mêmes fougues et énergies qu’en 1996. C’est un signe qui prouve que la complicité entre les animateurs de cette structure culturelle est solide. Ayant un principal objectif de présenter ses valeurs à travers cet art, cette vision soutenant la transcendance de cette compagnie dans sa très longue vie, a certainement laissé des traces esthétiques qui la différencient des autres, puisque sa ligne est définie par l’intégration de la danse contemporaine, sans écarter les autres expressions et styles de danse.

 

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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